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Charles Carson envisage de venir s’établir en France pour un ou deux ans
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« Ma peinture est une projection spontanée de ce que je ressens ; je suis devant ma toile comme l’écrivain devant sa page blanche », explique l’hôte du Prieuré, dont le style ajoute à la beauté du monde. Guy Robert, auteur d’un catalogue sur l’œuvre de Carson, souligne : « Le langage pictural de Carson propose une sorte de jeu du regard… ainsi apparaissent au fils des assemblages variables de formes et de couleurs dans chaque tableau, oiseaux et poissons, fleurs ou fruits, ciel et fond marin, arbres et cavernes, avec parfois des profils humains ». Charles Carson utilise l’acrylique et la spatule plutôt que les pigments à l’huile : « cela m’évite les repentirs ». Par touches étalées, les couleurs se chevauchent, se juxtaposent presque toujours en diagonale ou en larges ellipses ; d’où ce rythme inimitable qui anime chaque tableau
Pendant une dizaine d’années l’artiste canadien a collaboré aux Beaux Arts de Carthagène en Colombie. Par reconnaissance, une statue de bronze (grandeur nature) du peintre orne une place de Carthagène depuis 1997. Internationalement reconnu, Charles Carson peut s’honorer de compter au nombre de ses admirateurs Bill Clinton, qui a acquis une de ses œuvres lors d’une exposition à Boston.
Séduit par l’accueil qui lui a été réservé en France, il compte s’y installer d’ici peu pour un an ou deux. En attendant, il se propose de visiter Giverny et les musées de la Capitale. Journaliste: Dominique Louvat
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